Aux États-Unis, Facebook est sous le feu des critiques suite à la publication il y a quelques semaines d'une série d'enquêtes dans le Wall Street Journal. Dimanche, la lanceuse d'alerte à l'origine de ces révélations va dévoiler son identité à la télévision.
Selon le Wall Street Journal, Facebook dispose d'un système interne secret qui exempte 5,8 millions d'utilisateurs de l'obligation de respecter les règles sur sa plateforme. Le journal a publié lundi une enquête détaillant comment des utilisateurs très en vue sur ses services, qui sont "dignes d'intérêt", "influents ou populaires, ou "risqués sur le plan des relations publiques", ne font pas l'objet des mêmes mesures d'application que les utilisateurs ordinaires, citant des documents internes de Facebook qu'il a consultés. Facebook a donc mis au point un programme appelé "XCheck" ou "cross check", qui est devenu dans de nombreux cas une liste blanche de facto. Au fil des ans, XCheck a permis à des célébrités, des politiciens, des athlètes, des militants et des journalistes de publier ce qu'ils voulaient, avec peu ou pas de conséquences en cas de violation des règles de l'entreprise. « Pour quelques membres choisis de notre communauté, nous n'appliquons pas nos politiques et nos normes… Contrairement au reste de notre communauté, ces personnes peuvent violer nos normes sans aucune conséquence », peut-on lire dans un rapport interne de Facebook qui a fuité. Au moins 5,8 millions de personnes étaient inscrites au programme XCheck l'année dernière. Cela signifie qu'un grand nombre de personnes influentes sont autorisées à publier de manière largement incontrôlée sur Facebook et Instagram.
Deux chercheurs ont mis au point un outil qui permet de comparer les résultats à travers différents pays pour une même requête sur Google. Les différences sont impressionnantes, et montrent l'existence de frontières géopolitiques sur Internet.
Suite au scandale de l'an dernier, Twitter a mené une enquête sur les biais racistes et sexistes de son algorithme. Voici les résultats, et les engagements de la plateforme pour y remédier.
Le procureur général du Nouveau-Mexique (États-Unis) a poursuivi Google, ce jeudi, affirmant que le géant utilise sa gamme de produits éducatifs pour espionner les enfants et leurs familles. Image : Google for Education. Hecto Balderas, procureur général de l'État américain, a déclaré que Google happait les données des étudiants, récoltant ainsi leurs données de localisation, les historiques de navigation, leurs enregistrements audio ainsi que toutes autres informations personnelles à leur insu et sans l'autorisation de leurs parents.
Le réseau social a présenté ses excuses pour cette « erreur », démontrée par des journalistes de la BBC.
Une étude du MIT cherche à apporter des réponses à cette question.
Un article sur la notion d'éthique lors de la conception d'intelligences artificielles.